La Ligue contre le cancer de Loire-Atlantique, premier financeur du Grand Ouest
Depuis 2008, les 19 comités départementaux de la Ligue contre le cancer du Grand Ouest (régions Bretagne, Pays de la Loire, Centre Val de Loire) ont uni leurs forces pour mener une politique de financement commune de la recherche sur le cancer sur leur territoire. Pour ce faire, ils lancent conjointement, chaque année (au printemps), un appel à projets à l’attention des chercheurs.
► Ouverture de l’appel d’offres 2024
Conseil d’experts
Un Conseil scientifique inter-régional Grand Ouest (Csirgo) a été créé. Il se compose de 24 scientifiques qui sont rapporteurs d’un ou plusieurs dossiers, et qui exercent tous leur activité en dehors de l’inter-région, de façon à ce que l’examen de chaque dossier de candidature s’effectue avec transparence et objectivité. De plus, chaque dossier bénéficie d’une double expertise extérieure à l’inter-région.
La sélection des dossiers repose sur la qualité scientifique des équipes postulantes et la concordance de leurs projets avec les objectifs de la politique de la Ligue contre le cancer. Ils doivent porter sur l’un des domaines suivants : recherche fondamentale, recherche clinique (hors essais cliniques), recherche en économie de la santé, recherche épidémiologique, recherche en sciences humaines et sociales.
L’appel à projets 2023 a suscité le dépôt de 76 dossiers de candidature. L’ensemble des subventions accordées par les comités de la Ligue contre le cancer du Grand Ouest représente un montant total de 1 058 000 € (certains projets de recherche peuvent recevoir des subventions de plusieurs comités).
La Ligue contre le cancer de Loire-Atlantique est le premier financeur du Grand Ouest à hauteur de 220 000 €.
Pour toute information, les chercheurs peuvent contacter le secrétariat du Csirgo : 02 57 67 55 85 / recherche.go@ligue-cancer.net
Les 18 projets subventionnés par la Ligue contre le cancer de Loire-Atlantique :
- Nicolas Bidère : projet de recherche sur la résistance à la mort cellulaire – cancer du sein
- Nicolas Boisgerault : projet de recherche sur les virus oncolytiques, immunothérapie – cancer du poumon
- Alexis Broquet : projet de recherche sur le cancer du poumon
- Bénédicte Brounais Le Royer : projet de recherche sur les cancers osseux pédiatriques
- David Chiron : projet de recherche sur le cancer du sang (lymphome) et la résistance thérapeutique
- Anne Corlu : projet de recherche sur le cancer du foie (carcinome hépatocellulaire)
- Karine Crozat : projet de recherche sur le cancer du sang
- Katia Gagne : projet de recherche sur l’immunothérapie – leucémie aigüe
- Steven Georges : projet de recherche sur le cancer des muscles pédiatriques
- Patricia Gomez Bougie : projet de recherche sur le cancer de la moëlle osseuse (myélome)
- Anne Jarry : projet de recherche sur les cancers intestinaux
- François Lamoureux : projet de recherche sur les cancers osseux pédiatriques
- Monique Mathe Allainmat : projet de recherche sur le cancer du sein, de la prostate, de la peau (mélanome)
- Grégory Noël : projet de recherche sur le cancer du sang
- Christelle Retière : projet de recherche sur le cancer du sang (leucémie aigüe lymphoïde)
- Nathalie Theret : projet de recherche sur le cancer du foie (carcinome hépatocellulaire)
- Benjamin Ory : projet de recherche sur les cancers osseux pédiatriques
- Franck Verrecchia : projet de recherche sur le cancer des muscles pédiatriques
Co-financement de matériel de recherche
En 2024, la Ligue contre le cancer de Loire-Atlantique co-finance (avec l’Inserm) l’achat de matériel nécessaire aux équipes de recherche locales à hauteur de 70 000 euros. Il s’agit d’un colorateur et d’un robot pipeteur.
Le colorateur : en laboratoire, la coloration est une technique importante qui permet aux scientifiques de visualiser et d’étudier des structures ou des molécules spécifiques dans les cellules ou les tissus.
L’achat d’une station de coloration automatique « HistoCore Spectra » permet de réaliser des colorations en grande quantité, de façon homogène, par automate. Il s’agit de la seule station du marché intégrant deux lignes de montage de lamelles permettant d’atteindre le débit le plus élevé : jusqu’à 570 lames séchées par heure. Le temps de séchage des lames est de 5 minutes, permettant d’établir un diagnostic rapide.
Le robot pipeteur est un équipement nécessaire dans la « création » d’organoïdes, qui sont des mini-organes, pouvant être constitués à partir de matériel biologique, notamment des tumeurs. L’utilisation croissante de ces organoïdes permet de limiter celle des animaux en expérimentation animale.
Le robot pipeteur « Starlet » Hamilton est conçu pour améliorer les premières étapes de la séparation et de l’analyse des éléments d’une tumeur à partir de prélèvements (sang, cellules). L’objectif est de garantir la fiabilité et la reproductibilité des expériences en utilisant des méthodes standardisées et semi-automatiques.